Depuis plusieurs saisons, le Réveil Chambonnaire tennis de table, mise sur la formation des arbitres et juge-arbitres. Beaucoup de jeunes se sont formés avec succès et depuis la fin de saison le club chambonnaire peut s’enorgueillir d’avoir dans ses rangs une juge-arbitre niveau 2, Katy Millet. Un niveau que Katy, qui ne pratique pas le tennis de table, a atteint avec une autre féminine du département Christine Latière (CTD), d’où d’ailleurs  les félicitations du comité de la Loire lors de son assemblée générale.

Comment en êtes-vous venue au juge-arbitrage ?

Je n’ai jamais touché une raquette de ma vie, je n’y connaissais pas grand-chose à vrai dire. Mais il y a  4 ans environ lors d’une rencontre où jouait Jef, mon mari (Jef est un des piliers de l’équipe 3), un joueur de l’équipe adverse se permettait  de faire des remarques vis-à-vis de l’arbitrage, du capitaine, il se disait juge-arbitre. Il m’a énervé et j’aurai bien aimé à cet instant connaître les règles afin de le faire taire. C’est à ce moment, conseillée par Jef et poussée par le club que l’aventure commençait pour moi.

Le parcourt a-t-il été long et difficile ?

Pour être JA, il faut d’abord être arbitre régional, et ce n’est pas évident quand on est novice. Mais avec l’aide du comité, de mon entourage, j’ai tout appris. Après la validation de ma formation (écrit et pratique), je suis devenue JA1 qui permet de gérer certaines compétitions et les rencontres de championnat jusqu’au niveau national.  Après deux ans de JA1, j’ai été tentée par le niveau  JA2 nécessaire pour organiser l’épreuve du Critérium Fédéral.

Quels sont vos projets maintenant ?

Je pense dans le proche futur, passer mon JA3, car mon objectif est de pouvoir organiser le tournoi international des 24H de mon club, le championnat de la Loire et autres grandes compétitions. Je m’arrêterai à ce niveau, car après il faut faire des déplacements importants et ce n’est pas toujours facile  avec la vie familiale.

Un dernier mot ?

Je voudrais remercier le club qui a pris en charge l’aspect financier.  Je suis devenu le référent JA du club. Sans être pongiste, je gère avec plaisir les tournois internes. Lors de mes juge-arbitrages, j’assiste à  des rencontres de haut niveau, spectaculaires avec les clubs du département évoluant en national. Ce sont toujours des moments sympathiques.

Les dirigeants du Réveil chambonnaire attendent avec impatience la construction du nouveau complexe afin de relancer son tournoi international des 24h car Katy Millet compte bien décrocher rapidement son JA3.

Christian Varillon  Le Progrès Parution Le Chambon-Folles le 03/08/10